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Surveillance environnementale de la “décharge des Papeteries de Genval” : Rapport de la Spaque

La commune a reçu récemment le rapport de la Spaque concernant les prélèvements effectués en mai 2020 dans la “décharge des Papeteries de Genval”.

Pour rappel, la décharge des papeteries est en surveillance environnementale depuis 2003.
La méthode utilisée est la quantification de traceurs dans les eaux souterraines et dans les eaux de surfaces.

Pour les eaux souterraines, les points de prélèvement sont des piézomètres situés en aval de la décharge. Il y en avait au départ 3 mais le piézomètre n° 3, le plus proche des papeteries, a été endommagé pendant les travaux d’urbanisation.

Pour les eaux de surfaces, les points de prélèvement sont une résurgence située au pied du talus et un fossé.

Les mesures des différents points de prélèvement sont comparées aux mesures de points de références situés en amont de la décharge.

Les traceurs choisis permettent de suivre les contaminations en dérivés azotés, en métaux lourds, et en composés organiques.
Concernant les eaux souterraines au piézomètre 1, situé le plus au sud, tous les marqueurs sont sous les normes excepté en ce qui concerne l’ammonium pour lequel un léger dépassement est observé.
Au piézomètre 2 situé légèrement plus au nord, même si les traceurs des métaux lourds sont tous en diminution, le Nickel, le Zinc et le Manganèse dépassent encore les normes. On y détecte également un léger dépassement de solvants chlorés. On ne détecte plus de phtalates ni d’huiles minérales.

Concernant les eaux de surface, l’ensemble des marqueurs sont globalement en diminution. Seuls le nitrate dépasse les normes dans les 2 points de prélèvement. Le baryum et les HAP dépassent les normes à la résurgence et de faibles quantités de mercure ont été détectées dans le fossé.
Aucune trace de phtalates, de solvants chlorés ou d’huiles minérales n’ont été mises en évidence.

Le rapport conclut que les données analytiques indiquent une atteinte des eaux souterraines et des eaux de surfaces mais qui reste limitée et qui tend à diminuer en ce qui concerne plusieurs composés. Il dénonce la nuisance visuelle mais conclut que la décharge apparait peu préoccupante en terme d’impact sur l’environnement.

La Spaque considère que le site peut donc continuer à être géré au travers d’un suivi analytique espacé.

Pour consulter le rapport de la Spaque, cliquez ICI.

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