La Commune prête à accueillir des réfugiés de guerre ukrainiens

18 jours aujourd’hui que nous avons lancé un appel à la solidarité pour accueillir les réfugiés ukrainiens. Près de 200 personnes ont répondu présent à cet appel et nous les en remercions.

18 jours plus tard, nombreux sont ceux qui se sentent frustrés de ne pas avoir été appelé et ont le sentiment que la Commune ne fait rien.

Nous partageons avec vous cette frustration. En tant que Commune, nous dépendons des autres niveaux de pouvoir que ce soit le fédéral ou le régional. Actuellement, c’est le fédéral, via Fedasil, qui gère le placement des réfugiés dans les familles d’accueil.

Nous avons fourni à Fedasil une première liste de familles d’accueil et depuis nous sommes dans l’attente, prêts à réagir dès que nous serons contactés.

Car, nous sommes prêts pour accueillir nos nouveaux résidents : les procédures internes sont au point, le matériel de première nécessité est disponible, les partenaires sont avertis et prêts à réagir. Bref, tout est prêt ! Et pourtant, nous devons attendre l’appel de Fedasil.

Certains sont tentés d’aller directement à Bruxelles pour apporter leur aide immédiate pourtant il est préférable pour tous : ukrainiens et famille d’accueil de respecter la procédure mise en place par notre gouvernement fédéral.

Cependant si vous accueillez déjà des réfugiés chez vous, la première chose à faire est d’aller au Palais 8 du Heysel pour qu’ils s’inscrivent au Centre de crise. Attention, les Ukrainiens disposent 90 jours pour réaliser cette démarche, une fois qu’ils sont arrivés en Belgique.

Sans cette inscription préalable, les communes ne savent rien faire ! L’étape suivante est de venir à l’Administration communale pour l’inscription au registre des étrangers. Ces deux étapes sont indispensables pour qu’une aide adéquate puisse être proposée aux réfugiés ainsi qu’à leurs familles d’accueil.

Retrouvez toute l’information concernant les démarches administratives dans cet article : UKRAINE – accompagner administrativement les ukrainien(ne)s