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A pied ou à vélo, pour votre sécurité, soyez visible

Dès le passage à l’heure d’hiver, nous sommes confrontés à une baisse brutale de luminosité aux heures de pointe. Ce manque de visibilité dans une circulation dense, une météo de saison et des réflexes de vigilance qui doivent encore être réinstallés, entraînent une augmentation du risque d’accidents, vulnérabilisant les piétons. C’est particulièrement le cas dans les semaines qui suivent le changement d’heure, et cela perdure durant toute la période hivernale.

Pour s’en prémunir, un spot TV sur un ton décalé, des affiches et des vidéos sur les réseaux sociaux, activés par l’AWSR, appelleront à se rendre visible lorsqu’il fait sombre pour se déplacer en sécurité.  

A l’heure de pointe du soir, le risque est maximum pour les piétons  

Après le changement d’heure, il fera très sombre aux heures de pointe du matin et du soir. Des moments lors desquels la circulation est dense et où s’ajoutent ponctuellement les conditions météo automnales, qui n’arrangent rien en termes de visibilité.

Cette baisse de luminosité expose tous les usagers au risque d’accidents, particulièrement les piétons. Ces derniers, souvent vêtus de vêtements foncés à cette période de l’année et surtout dans l’obscurité, ne sont en effet visibles qu’à 20 mètres dans les phares d’un automobiliste. Or à 50 km/h, 25 mètres sont déjà nécessaires pour arrêter une voiture, et il en faut même près de 40 sur sol mouillé.

Ainsi, chaque année, entre le mois d’octobre et le mois de novembre, le nombre d’accidents de piétons survenant aux heures de pointe augmente de 21%, une hausse qui se poursuit ensuite au mois décembre (+8%). L’heure de pointe du soir étant la plus risquée, on y enregistre en effet 2 fois plus d’accidents qu’à l’heure de pointe du matin.

Cyclistes : moins d’accidents, mais des conséquences plus graves  

Le manque de visibilité a également un impact sur les accidents à vélos. Alors que le nombre de collisions et de victimes cyclistes baisse comparé aux mois de printemps et d’été, la gravité des accidents, elle, augmente considérablement. En effet, aux heures de pointe de novembre, les accidents impliquant des cyclistes sont en moyenne 47% plus graves que ceux d’octobre.

Cela s’explique par le choc lié en partie aux difficultés à discerner ces usagers dans l’obscurité, provoquant un freinage tardif et une vitesse d’impact élevée lors des collisions. La vigilance sur les routes est donc de mise pour tous, particulièrement après les congés d’automne, première confrontation à l’obscurité lors des déplacements en heures de pointe pour de nombreux usagers.  

« Pour sortir, c’est tenue correcte exigée »  

C’est le bon moment pour agir, d’autant plus que la mobilité douce est en croissance sur nos routes. Cette année, l’AWSR assure dès lors avec force une grande campagne de sensibilisation. Largement diffusée en Wallonie, elle invite à se rendre visible lors de ses déplacements et à faire preuve de vigilance.  

Dès le 30/10, un spot TV sera diffusé sur les principales chaînes francophones. Il met en scène de façon décalée le rôle du vigile habituellement à l’entrée des boîtes de nuit, apte à décider qui peut y entrer.  

Durant le mois de novembre, cet ambassadeur sera également présent le long des routes pour appeler les automobilistes à la prudence. Et via des affiches en centres urbains et des vidéos sur les réseaux sociaux, il rappellera également aux piétons, cyclistes et trottinettistes que pour sortir, c’est tenue correcte exigée.  

Plus de 12.000 kits de visibilité offerts

Porter des accessoires rétroréfléchissants permet aux piétons et aux cyclistes d’être visibles à 150 mètres par les automobilistes, soit une distance 7 fois plus élevée qu’avec des vêtements sombres

Une récente enquête de l’AWSR révèle pourtant que de nombreux usagers ne s’équipent pas d’éléments de visibilité. A pied, 1 Wallon sur 5 (22 %) indique en effet ne pas porter d’accessoire pour être davantage visible lorsqu’il se déplace par faible luminosité. Parmi ceux qui s’équipent, seuls 49 % déclarent porter un vêtement ou un élément fluo ou réfléchissant et 1 sur 4 (24 %) une lampe d’appoint, des accessoires efficaces pour améliorer la visibilité. Les cyclistes semblent davantage conscients de la nécessité de s’équiper lorsqu’ils se déplacent dans l’obscurité. Seuls 2% d’entre eux déclarent en effet ne rien porter de particulier. Chez ces usagers, ce sont les lampes d’appoints, phares et feux qui sont les plus utilisés (84 %). 72 % déclarent porter un vêtement ou un accessoire fluo ou réfléchissant et/ou en avoir placé un sur leur vélo.  

 

 

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